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Mise à jour le 01/02/2022

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Préparer la valise

Décalage horaire

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  • Le décalage horaire avec la Mongolie est généralement de +6heures (+7heures en hiver).

  • Cependant, au printemps et à l’automne, en raison du changement d’heure, ce décalage varie temporairement d’une heure.

Faire sa valise

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  • L’été, il fait chaud, mais la brise soufflant en permanence peut faire oublier l’ardeur du soleil. Une crème solaire haute protection est fortement conseillée. Les Mongols tolèrent une certaine dénudation du corps. Cependant, sous le soleil ardent, les vêtements longs ont une fonction protectrice appréciable. Un couvre-chef sera toujours utile et les pommades labiales apporteront un confort indéniable. Les éleveurs utilisent, dans ce but, le gras des laitages.

  • La fraîcheur des soirées et la chute des températures lors de certaines averses invitent à se munir de vêtements chauds, même en été. Le principe le plus adapté au climat mongol est celui de la « pelure d’oignon » : multiplier les couches de vêtements en fonction de la température.

  • Le vêtement de pluie est dispensable en été. Lors d’une randonnée à cheval, il faut éviter les matières de type k-way, car les chevaux sont peu habitués aux bruits de ce tissu synthétique. Leur préférer les imperméables en matière naturelle (feutre), ou le goretex.

  • E hiver et au printemps, le froid implique un bon équipement, vêtements et chaussures chauds tels que collants en soie, fourrures polaires, veste doublée , etc. Ne pas oublier chapeau ou bonnet.

  • Les lingettes pré-humidifiées permettent de conserver des conditions d’hygiène : rudimentaires. Pour apprécier les paysages mongols, une paire de jumelles est utile. Et pour profiter de la sociabilité des nomades, un couteau pourra servir à couper la viande.

Pharmacie de voyage

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  • A la campagne, aucune structure hospitalière (dispensaire, hôpital) ne refusera d’accueillir un patient. Cependant, le médecin et le dispensaire les plus proches, ou le premier hôpital se trouvent souvent à plusieurs heures de route sur des pistes peu confortables. La trousse à pharmacie doit donc idéalement permettre d’effectuer tous les soins primaires et de première urgence (désinfectant, antibiotique à large spectre, pansements de suture autocollants, etc.).

  • Il faut emporter en plus des médicaments tant contre les diarrhées que contre constipation car, selon les individus, les effets du changement alimentaire sont différents. En outre, les infections alimentaires (typhoïdes, salmonellose et surtout brucellose) sont endémiques. Une hygiène alimentaire insuffisante et la difficulté que représente simplement le lavage des mains sont des facteurs de transmission importants. Le collyre est très utile et les éleveurs apprécient qu’on leur en laisse à l’occasion.

  • Une forme de peste pulmonaire, la « peste de la marmotte », existe de manière endémique, mais les risques de l’attraper sont très limités. Elle se soigne rapidement avec des antibiotiques comme le chloramphénicol ou les streptomycines.

Monnaie

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  • La monnaie locale est « tugrug ». En 2021, un euro s’échange à 3230tg.

  • On peut se munir indifféremment de dollars ou d’euros pour faire du change sur place. Certaines opérations restent payables en dollars uniquement (billets d’avion, téléfax ou téléphone dans les hôtels d’aimag). L’euro commence néanmoins à le concurrencer pour ce genre d’opérations. Prendre des grosses coupures permet de bénéficier d’un taux de change élevé dans les banques ou les lieux accrédités d’Oulanbator. Les petites coupures sont en revanche utiles pour négocier certains achats dans les boutiques de la capitale et certaines zones touristiques. A Oulanbator, les services de Money Gramm et Western Union offrent des conditions de transfert relativement intéressantes.

Banques

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  • On peut aujourd’hui échanger des chèques de voyage ou retirer de l’argent avec une carte de crédit internationale dans les banques d’Oulabator. Les distributeurs automatiques sont disponibles dans certains grands hôtels et dans les banques. Le paiement par carte n’est accepté que dans quelques magasins de la capitale.

  • Sortie d’Oulabator, des grandes villes et des lieux touristiques, rien ne remplace la monnaie locale et les lieux de change officiels sont rares. On trouvera souvent des points de change informels près des marchés locaux, dans les centres d’aimag ou de sum importants. La méfiance s’impose lors des transactions et il demeure préférable de se munir d’espèces locales, avant le départ d’Oulanbator. On pourra ponctuer son voyage d’escales dans les grandes villes pour s’approvisionner en liquidités et profiter du confort urbain. En cas de perte ou de vol de papiers d’identité, il est conseillé de se rapprocher de son ambassade de référence.

Internet

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  • A Oulanbator, un nouveau cybercafé naît chaque semestre, tandis qu’un autre disparaît. Parallèlement, les capitales d’aimag se dotent progressivement de points d’accès à Internet.

  • A la campagne, le câblage en reste à ses prémisses et l’accès au « Réseau des réseaux », inadapté aux besoins. L’internaute doit s’armer de patience et d’indulgence.

Electricité

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  • Mieux vaut apporter les piles et batteries nécessaires à l’utilisation d’appareils électriques (220W, 50Hz). Les conditions de vie nomades limitent l’accès à l’électricité. Certains nomades possèdent un bloc électrogène et demeurent, alors tributaires des approvisionnements d’essence. D’autres ont bénéficié de distribution de panneaux solaires ou d’éoliennes. L’entretien de ces appareils étant rarement assuré, beaucoup sont déjà hors d’état de fonctionnement. De plus, les éleveurs en ayant bénéficié sont rares, la majeure partie s’éclairant à la bougie.

  • Les centres d’aimag ont généralement de l’électricité. Néanmoins, certains incidents, un incendie ou une crue, entraînent des coupures de plusieurs jours. Dans, certains centres de sum, la fourniture d’électricité est peu abondante, voire rationnée, mais les conditions de vie s’améliorent progressivement.

  • Les possibilités de rechargement des batteries sont donc aléatoires. En outre, les câbles permettent de relier un chargeur à l’allume-cigare des voitures sont inutilisables dans les véhicules tout-terrain russes qui ne sont pas équipés pour cela.

Des idées de cadeaux à emporter

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  • A la campagne, les hommes apprécient le tabac à priser et à rouler, et surtout le papier à cigarette pour remplacer le papier journal. Du papier seul ne sert à rien, car le tabac local comporte trop de blanches pour être roulé dans un papier trop fin.

  • Les mères de famille recherchent avidement les crèmes et les onguents pour protéger et hydrater leur peau et celle des enfants. Les jeunes filles tiennent en grande estime les parfums et les savons parfumés, signes de raffinement, ainsi que les rubans, chapeaux élégants ou foulards. Les nécessaires à couture, très utiles en voyage, constituent également d’appréciables « petits cadeaux ».

  • Pour les enfants, les fournitures scolaires disponibles, d’importation chinoise ou de fabrication locale, sont plutôt rares et souvent peu attrayantes. En outre, les chaussures d’importation chinoise protègent mal de l’humidité et du froid. Les engelures sont fréquentes et ont parfois des conséquences graves. On appréciera donc les chaussures d’enfants de bonne qualité. Il est de même des vêtements d’hiver.

  • Indispensable à la vie quotidienne, les nomades apprécient les bougies occidentales, de meilleure qualité que les bougies mongoles. Pour ce qui concerne les lampes de poche, elles seront précieuses si elles s’accompagnent de piles, celles localement disponibles dans les échoppes étant souvent de mauvaise qualité… Les jumelles ou d’autres outils indispensables à la vie sous la yourte constituent également des cadeaux prisés des éleveurs.

  • Le maître de maison offre ses cadeaux avant le départ de l’invité, tandis que ce dernier, après avoir fait les honneurs de la visite, peut saisir le moment opportun, une rupture dans l’activité ou les conversations, pour offrir ses cadeaux. Il ne faut pas s’étonner si le cadeau n’est pas immédiatement ouvert.

  • Un proverbe mongol dit : «  On ne regarde pas les dents du cheval offert… ».

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