Meilleurs périodes
Période pour voyager
Le climat mongol, hyper continental, connaît une grande amplitude thermique entre l’hiver et l’été.
En Mongolie, l’année se divise en quatre saisons qui diffèrent sensiblement des saisons que nous connaissons en Europe continentale.
Mongolie en été
L’été (de mai à juillet) est la « saison des pluies ». En juin et en juillet, les averses de pluie ou de grêle sont fréquentes ; elles sont plus rares en mais se prolongent parfois jusqu’en août. Souvent abondantes, les averses ne durent que quelques heures et fournissent peu d’eau. Ainsi, un vent d’abord léger, puis progressivement plus violent, se lève en fin d’après-midi : il annonce une averse. Rien à voir avec la brise permanente qui permet de supporter la chaleur au cours de la journée.
Après la débâcle (avril-mai), les pluies de juin et de juillet provoquent la crue des rivières. Il devient alors difficile de voyager dans les aimag du centre et de l’ouest, régions de rivières et de lacs. Les crues rendent les passages à gué impraticables, contraignent les véhicules à modifier leur itinéraire initial et à faire des détours importants.
Mongolie en automne
La meilleure saison pour se rendre en Mongolie est l’automne (d’août à octobre). Au début de l’automne, c’est un peu « l’été indien » : il fait chaud dans la journée, en frais en soirée. On ne souffre ni des vents caractéristiques du printemps, ni des averses estivales. En revanche, quand l‘hiver est précoce, les premières neiges tombent dès la fin du mois d’août.
L’automne, période d’abondance alimentaire, est la saison des mariages. Les animaux ayant pâturé l’herbe riche de l’été ont engraissé. Les éleveurs abattent le bétail nécessaire pour l’hiver et la viande fraîche compose, alors, le repas quotidien. En automne, le « lait de jument fermenté », airag ou koumis, est abondant. Son degré d’alcool est « agréable ».
Mongolie en hiver
L’hiver (de novembre à mars) est une saison froide et sèche. Les rivières sont prises par les glaces du mois de novembre jusqu’à la débâcle. Près de six mois par an, la nature semble endormie.
L’habitat nomade, la yourte, constitue alors un refuge précieux. Le feu y reste souvent allumé. Ceux qui ont le plaisir de venir en Mongolie pendant l’hiver découvrent des cieux diurnes d’un bleu profond et limpide et des nuits étoilées sans pareil.
En hiver les rivières gelées procurent des voies de circulation plus directes que les routes.
Mongolie au printemps
Le printemps (de février à avril) se caractérise par des changements brusques de température et des vents violents. C’est une saison difficile, même pour les nomades. La neige ou, a contrario, des périodes de sécheresse peuvent survenir, tandis qu’humains et animaux traversent une période de « soudure alimentaire » (fin des provisions d’hiver). Les fortes amplitudes thermiques (le jour à +10°C et la luit à -10°C) fatiguent les organismes déjà éreintés par l’hiver.
En outre, réchauffement de l’atmosphère contraste avec le sol encore gelé, et les différences de température entraînent des vents violents chargés de poussière. Dans les agglomérations, les Mongols portent souvent des masques faciaux.
Il est indispensable de prévoir un foulard pour se protéger du vent.