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Information détaillée

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Monastère KHAMAR

Monastère KHAMAR

Au sud de Sainshand, à 30 kmde la ville, ce monastère récemment reconstruit est dédié à Danzanravjaa qui fut pour les habitants de la région un ‘dieu vivant’. Il y monta son premier spectacle « Saran Khokhoo » (une grande œuvre littéraire dont le titre signifie « coucou la lune »). Sur le site on trouvait également une école, une bibliothèque et un temple musée où étaient exposés de nombreux objets. Aux alentours, des grottes dans lesquelles Danzanravjaa et ses disciples se retiraient pour méditer. Construit en 1821, le monastère fut détruit en 1930.

La petite communauté actuelle reconstruit à la hauteur de ses capacités financières les édifices qui furent détruits lors des purges dans des années 1930.

Danzanravjaa figure emblématique de l’éducation publique, critique éclairé de la société, fonda Khamarin khiid qui devint l’un des centres les plus importants d’une école des Bonnets Rouges de Mongolie. Il se battait contre les discriminations, les distinctions de classes et militait pour une éducation publique. Mort en 1856, il a imprégné ce lieu d’une atmosphère particulière, palpable à qui prend le temps d’observer, d’écouter, de se laisser aller au gré des rencontres et des escapades dans les environs… Le site est planté entre collines flamboyantes, dune de sable doré et plaines rocailleuses.

Il recèle bien des trésors : ossements de dinosaures, bois pétrifiés, grottes de retraite pour méditer. Ce ne sont pas là les seules raisons qui attirent les Mongols jusqu’au ici. A quelques kilomètres à peine, le site mystique de Shambala représente un lieu de pèlerinage pour celui qui veut faire appel à la sagesse des moines, confier un rêve à l’esprit du 3e Khutagt-Grand Saint-afin qu’il se réalise, grâce à un rituel bien particulier.

La reconstruction des stupas et des édifices qui jadis formaient le mandala, la structure qui permet de s’adresser à l’esprit du Grand Saint, doit être achevée fin 2006. Les bâtiments neufs jurent quelque peu avec la vénération mystique ancestrale du lieu. Flambant neuf, Shambala n’en est pas moins un lieu sacré. Quelles que soient les raisons qui vous y ont amené, y pénétrer implique un minimum de respect, d’humilité et de connaissance du bouddhisme, ceci afin de n’offusquer personne : ni esprit, ni locaux.

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