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Monastère Amarbayasgalant

Monastère Amarbayasgalant

Le monastère d’Amarbayasgalant est l’un des rares survivants du « génocide culturel » de 1937. L’endroit a fait l’objet, avec l’aide de l’UNESCO, d’une grande campagne de restauration a eu lieu entre 1975 et 1990.

En 1635, le petit-fils d’Abtai eut un fils qui montra bien vite des dons exceptionnels. On envoya des messages au dalailama et au panchen lama et la réponse ne se fit pas attendre. L’enfant était une réincarnation de Javzandamba Taranatha (1575-1643). Le nouveau Javzandamba fur envoyé au Tibet pour son éducation petit-fils d’Avtaisain Khan, chef de l’église mongole, le Javzandamba, bientôt nommé Zanabazar, avait pour frère le souverain, hériter de la couronne d’Avtaisain Khan.

Amarbayasgalant est une fondation fixe, ce qui était très rare à cette époque où les monastères, étaient mobiles, tout comme les nomades. Elle est en fait une sorte de « sceau impérial apposé sur la terre mongole soumise ». L’inscription fondatrice rappelle que le Javzandamba s’était soumis à l’empereur lequel avait bien voulu lui déléguer la gestion des affaires mongoles.

Il ne faut pas donc pas s’étonner que la construction semble avant tout chinoise. Au début du siècle, Amarbayasgalant abritant quelque 8000 moines vivant sous tentes, groupées en quartiers et autour d’un petit sanctuaire en dur.

Au centre s’élève le monastère proprement dit, disposé dans une enceinte quadrangulaire. Les bâtiments principaux sont traversés par un axe Nord-Sud. Les autres se place de part et d’autre de l’axe. Ils sont tous faits d’un soubassement en briques avec bandeau en pierre dans lequel sont ancré les poteaux soutenant la charpente du toit. Les toitures sont couvertes de tuiles vernissées.

Le temple des Rois célestes donne accès à la seconde cour. La salle d’assemblée s’élève sur une terrasse rehaussée de deux marches. C’est un vaste bâtiment carré, établi sur deux niveaux, de taille impressionnante : 32m de côté x 15 m de haut.

Les contenus entiers : le tankas, les statues et les manuscrits ont été pillés par les communistes ou cachés jusqu'à des temps plus cléments. Le travail de restauration a commencé en 1988 et certaines des nouvelles divinités ont été commandées en Inde.

Le monastère et ses environs ont été inscrits sur la liste indicative au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2014.

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