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Mise à jour le 15/11/20

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Hospitalité

Vivant isolés sur des territoires ou la densité n’excède parfois pas deux habitants pour 10 km, les nomades placent la relation sociale au centre de leurs richesses. De nos jours encore, un Mongol manque rarement de demander à l’étranger s’il s’est fait beaucoup d’amis depuis son arrivée et s’il possède des connaissances en Mongolie. Pour les Mongols, il semble aussi sinon plus important d’accumuler des liens sociaux que des biens matériels. Les rencontres et visites représentent des moments essentiels de la vie. Quand on croise un cavalier, plusieurs attitudes offrent la possibilité de marquer la solennité du moment. La rencontre donne lieu aux questions d’usage concernant l’état de la route, les raisons du déplacement…

La rencontre d’une connaissance, d’un parent ou d’un proche implique de descendre de cheval et peut entraîner un arrêt de plusieurs heures. Les salutations portent sur l’état de santé de bétail, en fonction de la saison et de l’avancement des activités, sur la santé et la situation des parents, connaissances et amis. Elles constituent l’un des exemples de la puissance de la parole chez les Mongols, les questions se posant toujours sur le ton de la bénédiction ou de la conjuration. Ainsi, on ne demande pas comment se porte le bétail, mais s’il devient gras.

 

Les tabatières

L’offrande de tabatières le geste d’accueil d’un invité sous la yourte. Parallèlement, lors d’une rencontre, toute homme accompli qui en possède sort sa tabatière, prend un peu de tabac à priser et, ayant replacé la cuillère dans la fiole sans pour autant refermer le bouchon, il donne la petite fiole de la main droite, la main gauche placées sous le coude, à un autre homme, généralement le plus âgé. Après avoir prisé un peu de tabac, ce dernier passe le fiole qui fait, ainsi, le tour des hommes, puis des femmes. Quand deux hommes possèdent une tabatière, ils se l’échangent en un mouvement de mains. Les anciens sont également fumeurs de pipe. Mais si une pipe se prête, elle ne s’échange pas comme une tabatière. Très curieux, les Mongols apprécient de goûter le tabac d’autres pays. Les tabatières, petites fioles de 3cm à 20 cm de hauteur, sont forgées dans l’argent ou sculptées dans du bois, à partir de pierres semi-précieuses, par exemple l’agate, ou plus ordinaires, comme le basalte. Héritée à la mort du père, la tabatière fait la fierté de son propriétaire.

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