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Mise à jour le 15/11/20

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Flore

La Mongolie se devise en quatre milieux écologiques différents : la taïga, la haute et moyenne montagne, la steppe d’Asie Centrale et le désert. Elle présente donc une grande diversité. La flore de la Mongolie comprend trois grands ensembles : la steppe herbeuse et ses petits arbustes, qui représente 53% de la superficie totale du pays, une végétation désertique qui couvre 32% du territoire et les forêts, dont la taïga sibérienne, qui correspondent à environ 15% du territoire, regroupées principalement dans le nord du pays.

Les vertes prairies

Pratiquement tout le centre et l’est du pays sont couverts de steppe herbeuse, ou haute steppe, composée d’un nombre important de graminées et de plantes à stipes (plantes à tige ligneuse), qui conviennent parfaitement au bétail. On y rencontre peu d’arbre, parfois quelques bouquets d’ormes, des peupliers et des roseaux. Les plaines verdoyantes sont également riches et fleurs sauvages. L’aimag Khentii et d’autres régions du centre de la Mongolie sont célèbres pour leurs rhododendrons et leurs edelweiss. L’edelweiss n’est ni aussi rare ni aussi convoitée qu’en Europe. Cependant, elle aurait ici aussi une symbolique de fleur porte-bonheur. En effet, une bien jolie coutume veut que l’on brûle des edelweiss dans le premier feu fait dans la yourte de jeunes mariés. Cette offrande au feu sacré serait un gage de bonheur pour les deux époux. Au printemps, les oignons sauvages recouvrent la steppe et on peut voir des lilas dans les endroits sablonneux. C’est à la fin du printemps que la végétation luxuriante est la plus belle.

Forêts et taïga

Au nord du pays, les forêts sont semblables à leurs homologues de Sibérie : elles sont constituées de pins, de bouleaux et de mélèzes qui peuvent atteindre 45 m de hauteur. Dans la taïgaLa  du nord qui se prolonge en Sibérie, on trouve aussi des trembles. Les forêts du nord sont denses mais leurs clairères sont elles aussi à l’échelle de l’immensité.

Dans l’Ouest mongol, sur les pentes du Khangai et du Khentii, sur les contreforts de l’Altai, poussent les mélèzes sibériens à feuilles persistantes, des pins et des cèdres, et plus rarement des sapins et des épicéas. On trouve également du genévrier (arts) dont l’odeur embaume les monastères : séchée et réduite en poudre, on la fait brûler sont un peu plus clairsemées que celles du Nord. Le folklore local est la chasse à l’aigle, impressionnante dans ces décors de cinéma.

La Flore du Gobi

La steppe semi-désertique du sud ne permet qu’un développement restreint de graminées, plantes à stipes, armoise, rhubarbre et, quelques courts arbustes comme karagana, « acacia doré » ou fibreux comme le saxaoul est un petit buisson auquel il faut environ un siècle pour atteindre la hauteur de 4 m. Cette espèce est menacée à terme puisqu’elle n’existe qu’en Asie centrale. En Mongolie, les « forêts » de saxaoul recouvrent des millions d’hectares et sont précieuses puisqu’elles préviennent la dégradation et l’érosion des dunes de sables. De plus, le bois de saxaoul est si dense qu’il ne flotte pas dans l’eau : les nomades l’utilisent beaucoup, comme combustible notamment.

On a recensé 2.270 variétés de plantes en Mongolie, dont 600 médicinales, 160 comestibles et 86 variétés endémiques, dont les deux tiers se trouve dans le Gobi. Les familles de plantes dominantes sont l’herbe, les marguerites, les tournesols et les plantes aromatiques. Toutefois, le pâturage des animaux met en danger la survie d’environ 200 espèces de fleurs, d’arbres et de buissons.

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