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Mise à jour le 15/11/20

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Mongolie actuelle

La Mongolie Actuelle

Dans la République populaire de Mongolie, les exploitations et les coopératives d’Etat géraient la production pastorale, assuraient le ramassage et le transport vers les villes des produits de l’élevage (fromages, peaux, viande, etc.). L’Etat centralisait et redistribuait les produits manufacturés dans tout le pays. Dans les années 90, la transition vers l’économie de marché bouleverse cette organisation.

 

Le processus démocratique

En 1990, des mouvements populaires favorables à la démocratisation permettent le passage d’un régime à parti unique à une démocratie pluraliste. Sous l’administration du premier ministre D.Byambasuren, la Mongolie devient le troisième pays asiatique, après le Japon et l’Inde, à se doter d’un régime parlementaire. Depuis, les mandats parlementaires et présidentiels sont accordés démocratiquement pour une durée de quatre ans.

 

UNE RELATIVE STABILITE

En 1990, les premières élections présidentielles voient la victoire du démocrate P. Orchirbat, dont le mandat sera renouvelé en 1993. Les premières élections législatives de 1992 dotent le Grnad Khural d’une majorité communiste (70 sièges), le PPRM formant alors le seul parti unifié et crédible. P.Jasrai est nommé premier ministre. Les démocrates libéraux, minoritaires au Grand Khural (5 sièges), s’unissent et constituent le Parti démocrate national mongol. Dès1991, la transition est orchestrée par des organismes internationaux et l’Organisation des Nations Unies (ONU) jouera un rôle clé dans les élections de 1996 et 2000.

Lors des élections parlementaires de 1996, la caution démocrate, constituée de membres du PDNM et du Parti social-démocrate mongol (PSDM), prend près de 50 sièges au Grand Khural, pour 26 en faveur de PPRM. M.Enkhsaikhan devient premier ministre. Fragilisée en 1997 par l’élection au suffrage direct du président N.Bagabandi du PPRM, la coalition démocrate s’effondre définitivement lors du scrutin législatif de 2000. « Traumatisée » par la rapidité des réformes la population choisit alors 98% des membres du Grand Khural au sein du PPRM, exprimant son soutien unanime aux représentants d’anciennes valeurs.

Le revirement communiste s’avère de courte durée, car les élections législatives de juin 2004 ne reconduisent pas le gouvernement, remettent sérieusement en cause la majorité du PPRM. Dans le nouveau Parlement, près de 50% des sièges sont en faveur de démocrates. Le scrutin présidentiel de juin 2005 a pérennisé ce changement de majorité avec l’élection du démocrate M.Enkhsaikhan. Son élection est rendue possible grâce au soutien d’une coalition libérale, dissoute immédiatement après.

Les élections de 2004-2005 confirment l’installation d’une alternance bipartie entre les membres du PPRM et ceux du PDNM. L’orientation du régime parlementaire vers un bipartisme « à l’américaine » n’est sans doute pas sans rapport avec l’encadrement logistique et technique du processus démocratique par des organismes internationaux. . .

La constitution du gouvernement de 2005 reflète la composition du Grand Khural : le Parti démocrate et le Parti communiste se partagent les postes avec un nombre équivalent de représentants. Les ministres communistes sont secondés par des vice-ministres ou des directeurs de cabinets choisis parmi les démocrates, et réciproquement. Tout portait à croire que l’efficacité du gouvernement souffrirait de cette cohabitation. Les forces intermédiaires entre les deux partis majoritaires constituèrent, en effet, les voix susceptibles de faire pencher la balance de l’un ou de l’autre côté, au « coup par coup » et en fonction d’âpres négociations ! Ainsi, dès le début de l’année 2006, les membres du gouvernement affiliés au PPRM démissionnaient afin de faire tomber le premier ministre. Après une semaine de transition, l’ancien maire d’Oulanbator, M.Enkhbold était nommé premier ministre et proposait un nouveau gouvernement affiliés entièrement issu des rangs du PPRM, reléguant ainsi au rang de souvenir le choix démocratique d’une alternance avec la coalition démocrate.

 

La privatisation du secteur public

La démocratisation du pays s’accompagne de l’abandon rapide d’une économie planifiée et centralisée. De 1990 à 1992-93, la fin des anciens réseaux d’échanges marchands et l’absence d’entretien des infrastructures accentuent l’isolement des populations et des marchés, entraînant un réel déclin de la production et une pénurie générale dans tout le pays.

En 1990, placée sous l’égide du Fonds monétaire international (FMI), la réforme vers une économie de marché s’effectue grâce aux soutiens financiers internationaux. La libéralisation des prix et du commerce accompagne le mouvement de privatisation et la réforme du système bancaire. Sous la tutelle de conseillers internationaux, la majorité des entreprises d’Etat sont privatisées entre 1996-2000. La fermeture de nombreuses unités de production dans les zones rurales et urbaines entraîne des licenciements massifs.

La réduction des dépenses de l’Etat par la suppression des aides sociales constitue l’outil de lutte contre l’inflation. L’engagement de la Mongolie dans l’économie de marché et les réformes structurelles prônées par le FMI ont donc certain prix : l’explosion du chômage et de la pauvreté. Entre 1998 et 2000, la réforme du secteur public intervient alors que les aides sociales diminuent : le gouvernement restructure dans le même temps le système d’allocations et de retraites.

En 2000, la Mongolie entre dans une phase de privatisation des grands groupes nationaux : les usines de cachemire, les banques ou la compagnie d’électricité. Des signes de reprise font leur apparition, le gouvernement ayant réussi à stabiliser l’inflation. Cependant, le retard pris dans la privatisation du secteur public, qui devait contribuer pour une large part au financement du budget, constitue un sérieux problème.

Plusieurs obstacles ralentissent considérablement le reprise des entreprises mongoles : nécessité d’investissements massifs pour le renouvellement du matériel obsolète et le développement d’infrastructures d’acheminement et de distribution. Les acheteurs potentiels ne sont donc pas légion.

Les premiers résultats de la réforme du secteur bancaire s’avèrent encourageants. Mais divers handicaps institutionnels freinent encore les investissements. Si la bureaucratie constitue un obstacle « contournable », la faiblesse du cadre juridique reste dissuasive. Il n’existe pas de cabinets d’avocats compétents pour s’y retrouver dans le droit mongol, en partie hérité de l’ancien régime, et le fait d’être étranger représente un handicap en cas de contentieux. L’amorce d’un « équilibre politique » et l’ouverture libérale des élections de 2004-2005 constituent un encouragement pour les investisseurs étrangers, les acheteurs nationaux étant pratiquement inexistants.

De 1990 à 2002, environ 2000 sociétés étrangères, avec un fonds de 500 millions de dollars, se sont installées en Mongolie : 75% sous forme de joint-ventures et 25% dans des entreprises à capitaux entièrement étrangers. Ainsi, de 1995 à 2001, les investissements domestiques en Mongolie et les investissements étrangers ont été multipliés par trois. La plupart des joint-ventures se créent dans les secteurs prometteurs de l’économie mongole : l’extraction minière, le tourisme, la construction et l’aménagement du territoire.

 

Une Economie Fragile

L’économie mongole dépend pour beaucoup des marchés internationaux. Ses ressources principales sont la laine de ses chèvres destinée à la production du cachemire et les richesses minérales de son sous-sol (métaux divers dont l’or, charbon, etc.). Or, d’après les statistiques de la Banques mondiale, depuis 1990, le ciment a chuté de 55%, tandis que les cours et du cachemire s’effondrent. Conscient de ces difficultés, le gouvernement s’est plusieurs objectifs : désenclaver les aimag les plus éloignés, réduire le secteur pastoral et développer des secteurs économiques rentables, en particulier l’exploitation minière et le tourisme.

 

La dépendance vis-à-vis du « soutien » international

 Aujourd’hui, la Mongolie demeure économiquement dépendante de ses deux voisins : près de 60% des échanges s’effectuent avec la Russie et la Chine. Avant 1990, les aides russes constituaient un tiers du PIB et s’accompagnaient de filières commerciales préférentielles. La Mongolie dépend encore des importations énergétiques russes, tandis que la Chine contrôle une partie de la production primaire agricole et s’accapare l’essentiel du cachemire mongol. La Mongolie entretient également d’étroits rapports commerciaux avec les USA, le Canada et le Japon.

Depuis 1991, l’aide financière internationale compense la perte des aides russes.

Le montant de la dette extérieure, environ 80% du PIB, représente  un handicap réel au développement du pays, mais il ne constitue pas une difficulté isolée.

En 2000, le gouvernement s’était engagé auprès de la BM à atteindre une croissance de 6% par an, mais les réformes ont à peine permis 3,5% de croissance annuelle. Le FMI n’envisage aucune possibilité d’autonomie financière avant 2008 et le gouvernement mongol affirme pouvoir diminuer la pauvreté de moitié d’ici à 2015.

Au printemps 2005, le gouvernement a refusé le plan de gestion sous tutelle de la BM, clause associé à l’annulation de sa dette international … Ce refus ne fut pas définitif, car ses motivations ne correspondaient pas à des critères univoques, ni à une politique homogène. En effet, à la fin de l’année, le gouvernement s’est finalement résigné, sous certaines conditions, à accepter la proposition de tutelle.

 

Un secteur rural peinant à se restructurer

Près de 80% du territoire de la Mongolie (un million de km2) constituent des pâturages permanents. Dans les années 80, l’élevage fournissait environ 75% des matières premières et, en 2000, ils demeurent l’une des principales activités du pays (33% du PIB). Quand à l’agriculture, dont l’apparition remonte à 1937, elle s’est développée à partir du milieu des années 50 dans la partie centrale et septentrionale du pays. Les terres cultivées occupent moins de 1% du territoire et concernent surtout des céréales (blé, org et avoine). Les Mongols en consomment d’importantes quantités et doivent en importer.

Pendant la période socialiste, le système des negdel (« fermes d4Etat ») offrait une relative sécurité économique. Les éleveurs salariés d’un negdel pratiquaient un élevage intensif. Le negdel gérait l’accès aux pâturages de troupeaux « spécialisés » et mettait en place des plans de sauvetage en cas de catastrophes naturelles, de problèmes sanitaires ou d’épidémies. Il assurait l’approvisionnement en produits de première nécessité, en équipements et services pour l’élevage. Il prenait également en charge le transport et la commercialisation de la production.

Depuis 1990, la privatisation du secteur public et les restrictions budgétaires ont porté un coup aux conditions de vie des éleveurs. Entre 1990 et 1998, les éleveurs devenant propriétaires de 70% du cheptel se sont trouvés entièrement responsables de leur activité, tandis que de nombreux services auparavant disponibles n’existaient plus. Les conditions de production pastorale en sont devenues moins performantes. En 1999, le cheptel total de la Mongolie s’élevait à plus de 33 millions de têtes ; aujourd’hui, il n’est plus que de 25 millions.

Avec l’adhésion de la Mongolie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1997, se met progressivement en place la libéralisation des prix. Les produits importés s’avèrent souvent moins chers que les produits locaux, dont les difficultés d’acheminement augmentent considérablement le coût. Les marchants ambulants d’Oulanbator en profitent pour pratique un commerce particulièrement défavorable aux éleveurs. Entre les marchands toujours plus exigeants et les contraintes importantes en termes de coût, les activités de geants peinent à se restructurer.

La privatisation de la terre votée en mai 2003 implique de nouveaux changements dans l’organisation du pastoralisme nomade. Son élaboration, effectuée sous la pression de groupes étrangers, notamment du secteur minier garantit l’existence de la propriété du sol et d’un cadastre. Le ministère de l’Environnement joue un rôle central dans la mise en œuvre de ces lois, dont l’application pose de nombreux problème.

 

Les secteurs Prometteurs

La Mongolie dispose d’importantes ressources minières : cuivre, charbon et or. Le tournant de 1932 marque le début de la diversification de l’économie mongole grâce au développement industriel, puis à l’exploitation minière. Après la Deuxième Guerre mondiale, si le renforcement du secteur rural reste une priorité, l’industrialisation devient un objectif certain. A partir de 1961, le développement du secteur minier permet l’essor économique du pays.

Aujourd’hui, l’exploitation minière reste peu rentable, en raison du manque d’infrastructures et de l’étendue du pays. En 2002, elle représentait 53% de l’exploitation industrielle, 55% du PNB est 56% des exportations. En 1990, les mines sont placées sous protection spéciale du gouvernement. Depuis, d’anciens complexes miniers ont été modernisés, tandis que de nouveaux acteurs pénètrent le marché. Autrefois monopole national, le marché des minéraux s’ouvre maintenant aux étrangers. Plus de 40 millions d’hectares sont alloués au secteur minier, composé de 150 entreprises, dont 118 sont étrangères ou en joint-venture, à capitaux mixtes.

 

Le secteur énergétique

En 1996, de grands espoirs de développement reposaient sur le pétrole, mais les réserves s’avèrent moins importantes que prévues et les activités pétrolifères, d’un rendement médiocre. Le marché pétrolier constitue, néanmoins, un pilier de l’économie mongole. Il reste contrôlé à 80% par l’Etat.

L’approvisionnement énergétique du pays dépend toujours de la Russie. Les importantes de pétrole fluctuent donc en fonction des relations de la Mongolie avec son voisin. Depuis 1990, afin d’exercer une pression sur le gouvernement mongol quand il ne s’acquitte pas de ses dettes, la Russie interrompt l’approvisionnement d’essence durant l’été. La pénurie qui s’ensuit entraîne une véritable spéculation.

 

L’or

En termes de ressources minérales, seuls 30% du sol mongol l’objet d’une analyse géologique et 16% sont exploités. Depuis 2000, l’expansion minière concerne essentiellement l’or. Les revenus qui lui sont liés ont doublé entre 2001 et 2002 pour atteindre 10 millions d’US dollar. L’extraction se développe partout en Mongolie, appelée à devenir un grand producteur de ce précieux métal.

Le développement de l’exploitation minière s’accompagne de mouvements de population, d’un travail illégal et de dommages écologiques. Les mines attirent en Mongolie des travailleurs étrangers illégaux, surtout des Chinois, et utilisent le travail des enfants. Il demeure difficile d’évaluer la population employée dans les mines d’or. En 2003, on comptait, selon les estimations, entre 5000 et 70 000 orpailleurs ! Depuis quelques années, l’orpaillage illégal joué, en effet, un rôle important dans l’économie parallèle, faisant varier considérablement les estimations. De nos jours, l’or « noir » comporte des filières d’acheminement et de vente à Oulanbator, où il est écoulé à la moitié du prix officiel !

Les problèmes environnementaux liés à l’orpaillage concernent surtout le déboisement et l’assèchement des réserves d’eau : près de 300 lacs et rivières depuis 1994. L’utilisation du mercure reste marginale. Parmi les autres dégâts constatés, les excavations constituent un problème : 4000 ha creusés pour trois tonnes d’or extraites. En 2003, le Parlement mongol légiférait pour obliger les entreprises officielles à restaurer l’environnement après l’exploitation. Mais le gouvernement n’a ni les moyens de contrôler l’ensemble des activités, ni le pouvoir de sanctionner les fraudes.

De plus, sur un même territoire, l’élevage et les mines ne peuvent pas cohabiter : les animaux tombent dans les excavations et ne peuvent plus consommer l’eau mélangée à la terre. L’orpaillage entraîne donc le départ des éleveurs. La cohabitation devra passer par une spécialisation des territoires.

 

La Société Mongole Post-socialiste

La Mongolie est le pays le moins peuplée de l’Asie orientale avec une population inférieure à 2,6 millions de personnes. Plus de la moitié de la population se rassemble dans les centres de sum et d’aimag et plus du tiers vit à Oulanbator. L’exode rural entraîne des flots de migrants trouvant à s’insérer dans les centres urbains, l’aménagement ne suivant pas l’accroissement massif de la population.

A Oulanbator, la situation devient préoccupante : dans les années 60 y vivaient environ 200 000 personnes ; en 2005, près de 850 000 personnes y résident officiellement, auxquelles il faut ajouter quelques 200 000 migrants illégaux «  de l’intérieur », des citoyens mongols. Les deux autres grandes villes, Darkhan et Erdenet, nées  de l’activité minière, comptaient 70 000 habitants chacune en 2002. L’ancienne capitale impériale Kharakhorum, actuelle Kharkhorin, connaît un essor important lié, quand à lui, au tourisme. En dehors des ces grandes villes, la population reste très disséminée. La densité moyenne compte 1,7 hab/km2, mais tombe à 1 hab/km2 en zone rurale, et à 0,2 hab/km2, dans certaines régions du Gobi.

A la campagne, la population se compose principalement d’éleveurs nomades. Tous les éleveurs, à un moment de leur vie, se sédentarisent temporairement dans un centre d’aimag ou de sum. En effet, dans les centres urbains, ils bénéficient de différents services administratifs et sociaux (poste, école, mairie, police, centre culturel, clinique vétérinaire, dispensaire, etc…). Depuis 1990, l’entretien et l’approvisionnement de ces infrastructures laissent à désirer. Si les réparations et les reconstructions ont commencé, la tâche reste grande pour assurer leur fonctionnement à l’échelle du pays.

En 2000, le gouvernement mongol a entrainé un programme de restructuration de l’administration publique : décentralisation et redéfinition des relations entre les autorités nationales et locales, ces dernières devenant plus responsables en matière d’information, de perception et d’allocation des ressources budgétaires. Plus autonomes, les aimag prennent en charge l’entretien et la rénovation des infrastructures publiques.

 

La Structure Sociale

Selon l’indice de développement humain du PNUD, la Mongolie se situe au 117e rang sur 175 pays. Le PIB mongol par habitant est de 416 US$ en 2002 (+7% en 2003). En partie grâce à l’héritage socialiste en matière  d’éducation et de santé, les indicateurs démographiques et sociaux ne sont pourtant pas catastrophiques. Ils baissent à partir de 1990 et pendant la période de « transition », pour retrouver leur niveau d’avant la démocratisation en 2000.

Depuis 1995 et surtout à partir de 2000, la structure sociale du pays a rapidement évolué. Le nombre d’emplois a augmenté dans le secteur minier, l’éducation et les métiers du tourisme, tandis qu’il diminuait dans d’autres secteurs tels que la santé. Les élites de 35-40 ans ont reçu une formation supérieure en Russie, mais le pays souffre d’un manque de techniciens intermédiaires.

La composition de la population mongole, plutôt jeune (34% de moins de 14 ans), tient à une natalité et une espérance de vie faibles. Depuis 1990, le taux d’accroissement naturel (1%), ainsi que l’indice de fécondité (2 enfants par famille) sont proches de la moyenne asiatique et mondiale. En 2002, l’UNICEF classait la Mongolie au 64e rang, avec un taux de mortalité infantile (moins de 5 ans) de 71 pour 1000 naissances. L’espérance de vie est de 63,5 ans en moyenne, soit 66 ans pour les femmes et 60 ans pour les hommes. Les plus de 65 ans représentent moins de 4 % de la population.

Le revenu minimum légal s’élève à 36 000, en 2003, tandis que le salaire moyen varie de 300 000 à 400 000tg. (150-200€) par mois. En 2002, le taux de chômage atteint 25% dans les grandes villes contre 11% à la campagne. Il est un peu plus élevé pour les hommes (18%) que pour les femmes (16,5%), mais reste très élevé chez les jeunes : 25,5% chez les 15-19 ans (48,5%) en ville ; 21% chez les 20-24 ans (33% en ville) ; 18,5% chez les 25-29ans (26,5% en ville).

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